EVERARD T’SERCLAES

photo1Inauguré en 1902 et classé par arrêté royal du 7 novembre 2002, ce haut-relief en laiton (alliage cuivre/zinc) doré s’était progressivement dégradé.

En 2011, il présentait divers types de dégradations dont une corrosion du laiton et une usure de surface suite au contact répété avec les visiteurs. Une tradition veut en effet qu’effleurer le monument porte bonheur. Cette pratique répétée a entraîné une disparition progressive de la matière. Elle a de ce fait participé à la modification de la polychromie du monument. Julien Dillens avait conçu une oeuvre dont la tonalité était majoritairement dorée à l’exception du gisant recouvert d’une patine noire. Par l’effet conjugué de la corrosion et de l’action des visiteurs, la polychromie s’est inversée au fil du temps : le gisant est devenu doré et les parties restantes se sont assombries.

La maquette en plâtre qui a servi à l’origine de modèle pour la réalisation du monument, a été conservée par la Ville dans le préau du Lycée Dachsbeck, rue de Rollebeek à Bruxelles.

Elle constitue un élément précieux qui révèle l’état initial d’un monument par ailleurs assez peu documenté par les archives.

En vue de la conservation de l’oeuvre originale, des études préalables à la restauration ont été réalisées et le monument a été démonté en 2011. Des études complémentaires ont été jugées nécessaires et un avis a été demandé à Commission Royale des Monuments et des Sites en 2013.

En 2015, la Ville de Bruxelles a lancé un marché pour la restauration de l’original, de la maquette en plâtre et pour la réalisation d’une copie.

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